Volley-ball : "L’équipe de France est fantastique", lance le nouveau sélectionneur Andrea Giani

  • L’Italien Andrea Ginai, ancienne légende de son sport, veut faire des Bleus une machine à gagner.
    L’Italien Andrea Ginai, ancienne légende de son sport, veut faire des Bleus une machine à gagner. maxppp
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Nommé nouveau sélectionneur des Bleus, l’Italien Andrea Giani ambitionne de remporter le titre olympique à Paris 2024.

"Cette équipe est incroyable. Mais ils n’ont pas eu la régularité dans la performance." L’Italien Andrea Giani, nouveau sélectionneur des volleyeurs français, ambitionne de maintenir les champions olympiques au plus haut niveau à long terme, explique-t-il dans un entretien.

L’entraîneur de Modène, où évolue cette saison Earvin Ngapeth, figure de proue des Bleus, a accepté il y a dix jours de prendre la suite de Bernardinho, qui a démissionné pour des raisons familiales de l’équipe de France.

"C’était trop facile de trouver la motivation. L’équipe de France est fantastique, je connais très bien certains joueurs, que j’ai pu avoir dans les clubs où j’ai entraîné ou bien là où j’entraîne encore", explique Giani, dont l’équipe de Modène est toujours en lice pour remporter le championnat d’Italie (demi-finale contre Pérouse).

Légende du volley italien en tant que joueur – deux médailles d’argent aux JO, triple champion du monde et quadruple champion d’Europe -, le Napolitain de presque 52 ans (il les fêtera le 22 avril) a basculé vers une carrière d’entraîneur au cours de laquelle il a notamment dirigé Milan quand Trévor Clevenot y évoluait, et Modène depuis 2019, avec Jénia Grebennikov la saison passée, et Ngapeth cette année.

"Je veux être ouvert dans ma relation"

Cette connaissance d’une partie de l’équipe a facilité sa décision, alors qu’il a dû rompre son engagement pris pour l’année 2022 avec la sélection allemande. "Ces dix dernières années, la France a toujours eu la possibilité de finir à l’une des trois premières places de chaque compétition."

"Cette équipe, elle est incroyable. Mais ils n’ont pas eu la régularité dans la performance", note le nouveau sélectionneur, qui veut trouver cette régularité. "On doit aider les joueurs à rester au meilleur niveau, tout le temps. Ce n’est pas facile", reconnaît-il.

"Le management au jour le jour est important. La communication avec les joueurs est importante. Je veux être ouvert dans ma relation avec les joueurs, mais on a des règles et c’est important de les suivre tous ensemble, de les respecter", remarque-t-il.

"Besoin d’un peu de temps"

"Il faut d’abord que je connaisse les joueurs, que j’apprenne la culture du sport en France. C’est différent en fonction des pays. Les joueurs doivent aussi apprendre à me connaître, mon système. On a besoin d’un peu de temps, moi et les joueurs", glisse Giani, dont les deux premières échéances seront la Ligue des Nations en juin et juillet, puis le Mondial, fin août et début septembre.

Giani va par ailleurs connaître une première avec les JO 2024 organisés à Paris. "J’ai joué pendant vingt ans avec la sélection italienne, on n’a pas disputé un seul grand tournoi en Italie. Pas de Jeux olympiques, pas d’Euro, pas de Mondial, seulement la Ligue mondiale, mais ce n’est pas la même chose", explique-t-il, alors que l’Italie, dominatrice dans les années 1990 et 2000, a dû attendre 2005 pour organiser (et remporter) l’Euro, sans Giani. Mais avec lui dans deux ans à Paris.

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